Un essai qu'il va falloir transformer
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Le Salon du végétal (Angers, du 16 au 18 février), a entamé une profonde évolution, et cela était perceptible d'emblée (voir en page 4 et notre édition électronique de la semaine dernière). Parce que la plupart des exposants avaient changé de place, en raison de la réorganisation par pôles, bouleversant d'emblée tous les repères, bien sûr, mais pas seulement. Parce que décliner un thème sur l'ensemble de la manifestation lui donne davantage d'homogénéité, ou parce que le seul fait d'avoir annoncé du changement a amené chacun à observer ce rendez-vous différemment...
Disons-le clairement, le premier jour du Salon n'a pas vraiment rassuré, avec une affluence faible et un après-midi bien trop calme. Mais la belle journée du mercredi a clairement provoqué un déclic, et si de nombreux exposants affirmaient rester partagés, ils ont tous noté que le meilleur filtrage des visiteurs a permis de capter un visitorat plus professionnel, générant des contacts de qualité. À l'heure de faire les comptes, c'est finalement une note plutôt positive qu'ont retenu la plupart des acteurs de la filière.
Tout n'est pas terminé pour autant. Les organisateurs promettent de nouvelles avancées pour l'an prochain. Elles seront nécessaires et demanderont toutefois un certain doigté pour trouver leur place dans l'architecture qui a été élaborée : entre le paysage et la distribution, par exemple, les attentes sont parfois assez contradictoires. Mais force est de reconnaître qu'un pas significatif en avant a été fait, qu'il a été apprécié. Il faut désormais laisser un peu de temps pour évaluer sereinement les choses. La prise de recul est indispensable à la prise de décision. Et à la transformation des essais.
PAR PASCAL FAYOLLE
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